Conférence d'Hubert REEVES

08/12/2010 19:30

Hubert Reeves, dont la réputation d’astrophysicien et défenseur de l’environnement n’est plus à faire, a donné une conférence INSA Toulouse le 8 décembre 2010. Sans prétendre résumer la conférence, dont tous les détails furent extrêmement édifiants, retenons que vouloir une croissance à l’infini dans l’espace fini qu’est notre planète Terre est une absurdité, à preuve l’homme a exploité en un siècle la moitié des ressources que la Terre avait mis des milliers d’années à préparer, en particulier le pétrole et les forêts. Par conséquent, si rien n’est fait pour ralentir cette croissance, la race humaine, victime de son propre progrès destructeur disparaîtrait. Ce ne serait pas la première fois qu’une espèce disparaîtrait, mais ce serait dommage, car disparaîtraient à jamais trois choses typiquement humaines, selon Reeves, à savoir l’art, la science et la compassion, dont les animaux, qui prendraient éventuellement le dessus ensuite, comme les mammifères l’ont fait après l’extinction des dinosaures, ne sont pas capables.

Nous allons plus loin : cette compassion dont parlait Reeves est une forme d’amour universel dont les animaux font preuve également, non seulement les animaux dits « de compagnie » envers leur « maître », mais aussi certains animaux « sauvages », et pas uniquement les mammifères qui sont doués d’un « cerveau des émotions » ; au contact de l’humain et dans des situations particulières, les animaux peuvent montrer de la gratitude, une autre forme d’amour, comme l’illustre joliment l’histoire du crocodile de Rebecca (reportage à venir sur notre site). Nous humains avons donc un double rôle de protection et d’interaction intelligente et responsable avec des animaux.

Retenons aussi de cette conférence que la biodiversité pose un problème global (au sens de "planétaire"), auquel il conviendra d’apporter des solutions locales, d'où notre projet de participer à la fondation d’un éco-lieu où humains et animaux pourraient vivre en harmonie ensemble et avec la nature.

Pour en savoir plus, voire participer au projet, veuillez cliquer ici.

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